▲ Bienvenue à Poudlard
NOM ▲ O'Mael PRÉNOM ▲ Lucrezia Cordella ÂGE & DATE DE NAISSANCE ▲ 17 y.o, 21 aout 1877 LIEU DE NAISSANCE ▲ Italie, Rome OPTIONS SUIVIES ▲ Etudes des Runes & Arithmancie. CLASSE SOCIALE ▲ Bourgeois STATUT CIVIL ▲ Célibataire ORIENTATION SEXUELLE ▲ Inconnue MAISON ▲ Serdaigle. SANG ▲ Sang Pur BAGUETTE ▲ 21cm, tige de patchouli, écaille de sirène. PATRONUS ▲ Colombe EPOUVANTARD ▲ Les abeilles et frelons AVATAR ▲ Kemp Muhl

DIRTY LITTLE SECRET ▲


Quel est votre point de vue sur les idées véhiculées par les pro-sangs purs ? Plutôt magie blanche ou magie noir ? ▲ Lucrezia se fiche un peu de savoir qui des sang purs ou sang mélés à raison, tout n'est qu'à ses yeux superpositions de gris et politiques. Elle pense que la magie existe en chacun de nous, et qu'il faut donc l'encourager, la faire grandir, fleurir, et la protéger; rejeter les né moldus ne ferait qu'appauvrir notre mère la terre de sa magie.
Avez-vous déjà enfreint le règlement ? ▲ Pour l'enfreindre, il faudrait le connaitre, et bien que Lucrezia appartienne à la belle maison de Serdaigle, elle semble avoir oublier ce passage ennuyeux de Poudlard. Aussi, la voir se balader de nuit ou user de magie dans les couloirs est une chose plus que courante.
Plutôt chocogrenouille ou dragées surprises bertie crochues ? ▲ Chocolat, chocolat, chocolat! Elle ne jure que par ces petites choses qui gesticulent avant de mourir sous un coup de canine, dans un dernier spasme... Un peu carnivore et sanglante sur les bords? Ce n'est que du chocolat!
Bavboules ou jeu de bataille de cartes explosives ▲ Jeu de bataille; ca fait du bruit, ca explose, il y a de la fumée et en plus, c'est tellement cool de faire une pyramide sous le nez de votre frangin endormi pour le réveiller en sursaut. Facile à transporter et à utiliser, bref, le jeu de bataille est un must dans les soirées auquelles elle participe. Dire que son deck est triché ne serait pas faux, mais personne n'a pu le prouver...
Quel est votre sortilège favori ?▲ Silencio. Quand vous avez une mère cantatrice qui passe sa vie à répéter des solos d'opéra, et trois frères pas particulièrement calmes, le silence total devient un Graal qui ne s'atteint que par la magie. Et puis, quand on fait des petites choses interdites, c'est bien pratique de ne pas se faire dénoncer par un tableau ou soit même en jurant!
Une particularité ▲ Lucrezia a un cheveu sur la langue, et est allergique aux piqures d'insectes; guèpes, frelons et abeilles sont ses bêtes noires, et la prononciation latine sa hantise personnelle. Après, il semblerait qu'elle soit fourchelang, mais comme elle se fiche bien de ce que peuvent raconter les serpents - même si ce sont de vrais commères - elle ne l'utilise pas. Elle les écoutent, mais ne parle jamais.

OH MY DEAR ▲


Bien que le sang de Lucrezia soit aussi pur que la neige en hiver, son histoire familiale a ce petit coté rebelle qui commençait peu à peu à moderniser le monde ; le père de Lucrezia, un jeune homme de bonne famille sorcière, vivant en Irlande principalement de l'élevage de moutons et de la cultur de leurs terres, eu la bonne idée lors d'un voyage entre amis en Europe, de passer par l'opéra sorcier de Rome, à la suite d'un pari avec ceux-çi. Si la musique le laissa songeur, la beauté de la douce Sancha della Rovere, soliste principale, le laissa baba, et à la sortie des artistes il resta plus d'une heure pour pouvoir la remercier de sa prestation.
Suite à ça, ils se revirent plusieurs fois, firent la conversation par des lettres, et puis, un soir que leurs amis les avaient laissés seuls, ils consommèrent leur attirance ; pas de bol, une petite graine bien tenace en profita pour se taper l'incruste, et ce fut donc en plus grande hate que les deux jeunes gens s'épousèrent en Italie, dans une belle église du Vatican.
Les parents des deux époux enfin rassurés sur leur réputation, ils les exhortèrent à rester en Italie, pour que Sancha puisse continuer sa carrière, mais la naissance de Lucrezia lui donna une nouvelle passion ; celle d'élever sa fille, et ils rentrèrent donc en Irlande reprendre la ferme parentale, pour que leurs enfants vivent dans un environnement sans moldus, sans peur de se faire dénoncer ou remarquer.

Une enfance sans soucis, coupée de cours de chant qui ennuyaient profondément la petite Luc' qui préférait largement faire hurler son petit frère de peur en imitant un enderman au pied de son lit, ou courir dans les champs après les moutons. Brave petite tête fille avec la tête sur les épaules, elle suivait son père, ses oncles éloignés et tous les bergers partout, prête à aider, et l'élevage n'avait pas de secrets pour elle. Ca, et la bibliothèque familiale étaient ses livres d'apprentissage de la vie, et elle n'eut pas besoin d'aller à l'école pour lire et écrire, et chanter.
Cependant, les années passèrent, et il n'y avait toujours pas de magie. Même si ses petits frères non plus ne montraient pas de signes de magie, ils étaient plus jeunes, et la petite commença à entendre chuchoter ses parents à propos d'elle. De cracmol. De danger. Mais, qu'avait-elle fait de mal ? Ce ne fut qu'en entendant une discussion un soir, l'oreille collée contre la porte de leur chambre à coucher, qu'elle comprit ce qui l'attendait si jamais elle ne manifestait pas de pouvoirs magiques ; elle serait cloitrée, oubliée, reniée, et plus jamais un sorcier ne lui adresserait la parole. Elle ne pourrait plus aller aux repas de famille, ni sur le Chemin de Traverse... Et ça lui était insupportable.

Qu'aurait fait un enfant normal ? Il aurait pleuré. Elle, elle alla dans sa chambre, et récupéra un petit serpent qui, en échange de protection contre le froid de l'hiver, lui apprenait les us et coutumes de serpents – oui c'est utile, on ne sait jamais quand on peut tomber sur un python – et lui raconta l'histoire. En fourchelang. Même si cela en lui même était un signe de magie, elle n'en avait pas conscience, et n'en avait jamais parlé à ses parents ; du coup, ce secret qu'elle ne savait pas avoir ne pouvait l'aider sur le coup, et elle demanda donc au serpent sans nom de l'aider à faire de la magie. La malicieuse créature, qui n'aimait pas particulièrement sa parleuse, lui conseilla donc de se jeter de très haut, et de voler. Voler, ca c'était de la magie pour le reptile, et, Lucrezia, comme une idiote, suivit son conseil ; et un matin, devant ses parents et frères, au petit déjeuner, elle se leva et courut jusqu'à la baie vitrée donnant sur la falaise pour se jeter dans le vide.
Manquant faire une attaque, baguette en main, les deux adultes se précipitèrent pour la voir, pleurant déjà sa mort, mais ils tombèrent sur une bien étrange vision ; la petite, dans le vide, flottant en rigolant comme une folle, la tête en bas et les jambes en haut. Et, une fois remontée, ils l'embrassèrent, soulagés de la voir en vie, et d'être une vraie sorcière.
L'année d'après, c'était son petit frère qui mettait le feu aux rideaux, puis elle rentra à Poudlard ; direction Serdaigle.

Se cultiver était important, à l'époque, et elle passa les premières années de sa scolarité le nez dans les bouquins pour cacher son acné et son visage trop poupon et blanc. Venir d'une famille de sang pur fermiers n'était pas facile, et elle ne commença à s'affirmer que lorsque son frère vint la rejoindre ; redevenant la fringuante et toquée Lucrezia qu'il connaissait, elle était de toute ses bétises et ne manquait jamais de lui sauter dessus à la fin des cours, de le bisouter dans le cou, des marques d'affection qui faisaient retrousser le nez de la plupart des gens. Mais tant pis, c'était son Piers à elle !
Les années passèrent encore, et toujours pas de petit copain. Toujours pas de pouvoir pour le dernier des enfants O'Mael, Eolas, ce qui ennuyait profondément sa sœur ; elle lui avait bien proposé de le jeter par la falaise mais elle avait peur que ça ne marche pas, et de finir en prison. Ce serait dommage, quand même. Bien qu'elle n'ait eu aucun remords quand, énervée que leur autre bébé de frère ne les suivent avec Piers, il se soit malencontreusement retrouvé jeté de la falaise, et ai découvert lui aussi ses pouvoirs de cette façon. Elle l'aimait moins, Blake, parce qu'il essayait déjà de se la péter comme s'il connaissait tout à la vie alors qu'elle était à Poudlard.
Un jour qu'on lui demanda ce que devenaient ses frères, elle répondit très candidement que l'un d'eux était cracmol, mettant en route la machine impitoyable des ragots, qui l'exclut un peu plus encore des cercles amicaux de Poudlard. On ne fréquentait guère la sœur d'un cracmol, pour peu qu'elle ne les contamine... Si bien qu'elle se mit à trainer avec quelques né moldus qui vivaient eux aussi un calvaire, compatissant à leurs problèmes. Son corps se mit à changer, elle arrêta de prendre les fish& chips pour ses amis, attrapa toute une collection de petits serpents – et de plus gros – aux alentours de Poudlard, afin de ne pas se sentir seule, et soudain, des garçons se mirent à la regarder. Comme elle n'avait pas encore contracté d'alliance de mariage, certains sang mélés n'hésitaient pas à lui proposer des rendez vous galants, et des sangs purs étaient plus directs en l'enjoignant à les rejoindre dans un placard à balai. Oui, mais non mes chous ! Elle croyait au grand amour – et y croit encore – et sa mère essayait de lui trouver un bon parti qui ne serait pas effrayé par sa tendance à s'habiller comme une moldue, en robe de cotons et petites sandales, les cheveux au vent et sans bas. Quelle honte, hm ? Mais elle était irlandaise, et italienne, alors ce que pouvait penser les petits anglais...

Enfin, vint l'heure de sa dernière année. Eolas est officiellement un cracmol, un petit bébé que l'on cache et que l'on surprotège, et son cher Blake rejoint la fratrie à Poudlard pour une année qui s'annonce épique. On a pas idée de mettre trois O'Mael à l'école ensemble, vraiment. L'année de la fin, l'année du début, des changements, ce qui s'annonce c'est que Lucrezia est revenue embellie de son été et tient désormais à voir s'il lui est possible d'être fiancée. Ou aimée. Enfin, quelque chose impliquant un garçon. Hm, et puis sortir avec des très bonnes notes, se présenter au conservatoire de Paris ou Rome, chanter pour gagner de l'argent, et puis convaincre ses parents de la laisser tenter l'école de médicomagie. M'enfin, là, on se projette trop dans le temps !

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